Une affaire qui défraie la chronique à Francheville : la construction prévue du barrage en plein milieu de la ville. je reprends ici le tract de l'APLYC (Association pour la Protection des Vallées de l'Yzeron et du Chêne) qui lutte contre la construction de ce mur de béton.
Tous Mobilisés lundi 7 mars 2016, 19h00, à Francheville (à l'IRIS)
L’APLYC, avec d’autres associations locales de défense de l’environnement, ont tendu la main au SAGYRC pour obtenir de reconsidérer des solutions alternatives au barrage trop vite écartées, ce qui n’était pas coûteux et aurait pris peu de temps. M. Le Maire de Francheville a demandé un moratoire pour refaire des études car il estime que l’impact du réaménagement des berges de l’Yzeron en cours, doit être pris en compte dans les études pour définir les solutions complémentaires destinées à retenir des crues potentielles de l’Yzeron, plus importantes que celles que nous avons connues jusqu’à présent.
Seulement NOS DEMANDES N’ONT PAS TROUVE D’ECHO AUPRES DES AUTORITES, en particulier le Préfet, qui souhaite poursuivre le projet de barrage en prétextant que le financement des réaménagements des berges a été obtenu en y associant la construction du barrage. Et qu’un retour en arrière n’est plus envisageable ! Ils ne veulent pas prendre en compte nos propositions de solutions alternatives, mieux réparties sur l’ensemble des 25 km de l’Yzeron, répondant ainsi à un véritable souci de solidarité entre toutes les communes riveraines du cours d’eau ! Ils préfèrent défigurer l’une des dernières zones vertes de la Métropole de Lyon et laisser à nos enfants une zone dangereuse où plus personne n’ira se promener, en construisant le plus grand barrage écrêteur de France (barrage qui n’est en eau qu’en cas de crue), haut comme un immeuble de 8 étages, long de 200m et large de 80m !
le SAGYRC organise une réunion publique qui aura pour seul objectif d’informer la population que les travaux démarrent, en commençant par une enquête publique, mais en aucun cas pour amorcer une concertation afin d’envisager des solutions alternatives plus respectueuses de l’environnement. D’ailleurs, aucune communication auprès de la population n’a encore été réalisée par le SAGYRC moins d’un mois avant la réunion. Depuis 2002, date officielle de la décision de réaliser un barrage à Francheville, quasiment aucune communication n’a été organisée auprès de la population. Nous sommes ainsi mis devant le fait accompli !